Que sont les maladies auto-immunes ?
Il s’agit d’affections hétérogènes et, parmi elles, nous distinguons les maladies spécifiques d’organes et les maladies plus systémiques. Les femmes sont plus sensibles que les hommes. On pense que l’organisme est en état de rupture de lui-même lorsqu’il est atteint d’une maladie à médiation immunitaire. Les causes de cette rupture restent un mystère non résolu pour les scientifiques.
Les causes des troubles auto-immuns
Si les scientifiques ne sont pas en mesure d’en déterminer la cause exacte, certains facteurs sont susceptibles d’influencer leur apparition et pourraient être mêlés.
- l’hérédité
- le sexe (les femmes sont plus fréquemment touchées),
- les conditions environnementales. Il semble que les habitants des pays à économie développée soient plus sensibles à ces maladies et allergies, tout comme ceux qui sont exposés à des substances nocives ou toxiques,
- l’âge,
- certains virus qui ont affecté le système immunitaire.
Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ? Comment peut-on la diagnostiquer ?
Les symptômes peuvent varier d’une maladie à l’autre, c’est pourquoi il est essentiel de poser un diagnostic approfondi. En cas d’apparition de certains signes évoquant une maladie auto-immune, comme la recherche d’anticorps spécifiques, il est possible de procéder à une analyse. Seul un entretien approfondi avec le patient, ainsi qu’un examen médical complet peuvent permettre de reconnaître une maladie auto-immune.
Des tests supplémentaires sont effectués pour déterminer si le patient souffre de la pathologie spécifique. La présence d’anticorps spécifiques dans le sang peut indiquer l’existence d’un trouble auto-immun.
Maladies d’organes spécifiques
Dans ce cas, le système immunitaire s’attaque aux antigènes d’un organe. L’estomac, la thyroïde, les glandes surrénales, le pancréas et les surrénales sont les plus fréquemment touchés. La maladie la plus fréquente est la thyroïdite auto-immune, mais il existe aussi la thyroïdite de Graves-Hashimoto.
On trouve également la maladie de Biermer dans l’estomac. le diabète insulinodépendant (type 1) la maladie cœliaque qui affecte le tube digestif, la maladie de Crohn, la myasthénie et l’anémie de Biermer. la maladie d’Addison (glandes surrénales) ainsi que le vitiligo, la sclérose en plaques, l’uvéite auto-immune et la maladie auto-immune du foie.
Le traitement de ces maladies est déterminé par l’organe qui est touché, et comprend l’insuline pour le diabète dépendant de l’insuline et les hormones thyroïdiennes pour traiter la thyroïdite.
Maladies systémiques
Les antigènes qui sont attaqués par le système immunitaire sont partagés par l’ensemble du corps. Les organes qui sont affectés sont les reins, les muscles de la peau, les articulations et les muscles qui sont les plus fréquemment touchés. Ces affections sont caractérisées par une connectivité mixte, la sclérodermie polymyosite, le lupus systémique et le syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pour traiter ces affections, on utilise généralement des corticostéroïdes – en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires ou des immunosuppresseurs – pendant une longue période. Comme ils contribuent à abaisser le système immunitaire de l’organisme et à réduire le risque de développer une éruption cutanée, ces traitements sont soigneusement examinés en clinique pour s’assurer qu’ils n’affaiblissent pas trop le système immunitaire et pour éviter de rendre l’organisme vulnérable.